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À propos des ânes au Québec

L’espèce asine est un membre de la famille des équidés, ce qui en fait un cousin assez proche du cheval. Suffisamment proche, en effet, pour permettre le croisement entre ces deux espèces. Le croisement d’une jument avec un âne, très recherché à l’époque de la traction animale, donne naissance à une mule. Celle-ci est grande et forte comme un cheval, avec le tempérament plus calme de l’âne. Le croisement d’une ânesse et d’un cheval donne naissance au bardot, ressemblant à un petit cheval très énergivore et très peu recherché.

Au Québec, la population asine n’est pas répertoriée, mais quiconque a déjà souhaité acheter un âne sait qu’ils sont rares… On pense qu’il ne reste que quelques centaines d’ânes au Québec, parmi lesquels on peut reconnaître différents types, associés à leur taille et à leur robe. Cependant, on ne peut pas raisonnablement qualifier ces types d’ânes, de races, tant la généalogie des individus est aléatoire et incertaine. Dans les pays où la population asine est plus grande, on trouve encore facilement des ânes de race, dont la généalogie a réellement été contrôlée. On distingue cependant facilement les ânes de grande taille, entre 45 et 55 pouces au garrot, et les ânes miniatures entre 30 et 35 pouces au garrot.

Au Québec, comme dans de nombreux pays, la traction animale est devenue anecdotique et le principal usage de l’âne est ainsi disparu. La population asine s’en est grandement ressentie et on sait qu’elle est en déclin presque partout dans le monde.